risques radio-induits | NOVA RADIOPROTECTION ©
Le 2 février 2015
ConseilsRisques d'expositionsRadioprotection et risques radio-induits : lymphocytose, déficits immunitaires héréditaires , lymphomes, leucémies
Les facteurs d’aggravation conduisant à une hyperlymphocytose ou à un cancer peuvent être multiples : mononucléoses, viroses chez l’enfant, maladies infectieuses (sanguine, angine, adénopathie, etc.), tabagisme chronique , expositions répétées aux radiations (activité professionnelle, pollution de l’habitat au radon, catastrophe radioactive, etc.).
Conséquences
- Hyperlymphocytose
- Cancer du sang souvent difficile à diagnostiquer (leucémies)
- Éruptions cutanées, troubles de l’appareil digestif
- Lymphome (thyroïdien, oculaire, etc.), plus d’informations
L’exposition aux radiations
L’ionisation cellulaire provoquée par les rayonnements, en traversant le milieu vivant, est susceptible d’entraîner des modifications chimiques, au niveau moléculaire avec la radialise de l’eau, pouvant entraîner jusqu’à la dégradation des membranes cellulaires ou des brins d’ « ADN ».
Notre organisme par nature tente de réparer en permanence les dommages cellulaires radio-induits dont certains sont analogues à ceux produits par une exposition radiologique normale (naturelle) du métabolisme .
Une « capacité de réparation cellulaire »
en tout état de cause limitée
L’ « internationnal commision on radiological protection » (ICRP) reconnaît l’existence de deux types d’effets biologiques :
- à de fortes doses les effets sont qualifiés de déterministes. Leur sévérité est proportionnelle à la dose, on parle d’effet à seuils. Ils sont estimés à la mort cellulaire (apoptose) et à des troubles fonctionnels des tissus ou organes. Il se manifeste si la quantité d’énergie transférée en un temps court est trop intense par rapport à la radiosensibilité des organes ou tissus.
- à de faibles doses, les effets délétères apparaissent de manières aléatoires : cancers, lymphocytose ou déficits immunitaires héréditaires (DIH).
Selon les analyses statistiques réalisées à ce jour par l’« internationnal commision on radiological protection » ( ICRP ), l’excès de cancers radio-induits n’a été prouvé et avéré qu’à des doses supérieures cumulées avoisinant 200 mSv par an par individu.
Pour les faibles doses les effets radio-induits sont-ils :
bénéfiques ou aggravants ?
Les effets bénéfiques ou aggravants, vis-à-vis des radiations à faibles doses sont à ce jour non-avérés.
Bien que la puissance informatique et les moyens mis en jeu ne cessent de croître, l’analyse statistique, s’est avérée jusqu’à présent bien impuissante à donner une réponse précise, tant les facteurs d’aggravation conduisant à un cancer radio-induit par une exposition répétée à de faibles doses ont des causes polymorphes et variées, rendant ardue l’analyse de signaux discrets dans un bruit de fond tout aussi discret.
Comme le démontre la courbe du graphique figurant ci-dessous, la nature des effets radio-induits change en fonction du niveau de dose reçu en une fois ou cumulée sur la durée. La CIPR a établi dans la publication 73 que 20% d’une population exposée à de faibles doses radiologique comprises entre 20 ~ 200 mSv, peut rencontrer à moyen ou long terme des complications médicales radio-induites déterminées par des effets dits probabilistes (stochastiques).
Depuis 1990, la CIPR se base sur des révisions récentes des données issues des catastrophes atomiques d’Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl. Par ailleurs, pour les très faibles doses où les phénomènes de résiliences conduisant à des cancers : « tout restent incomplètement démontrés ». Pour pallier aux défauts d’incertitudes, la commission a décidé d’appliquer ce qu’il convient d’appeler le » principe de précaution « .
Ces recommandations sont à ce jour systématiquement reprises dans les directives européenne EURATOM fixant en Europe la limite d’exposition radiologique du public à une dose efficace (organisme entier) de ≤ 1 mSv / an / habitant.
Dans les rangs de la CIPR le post Fukushima se prépare, faut-il s’attendre à une réelle évolution dans l’analyse des données toxicologiques polymorphes, pour peut-être un jour mieux comprendre cette nébuleuse probabiliste qui se constitue d’un ensemble de faisceaux à risques pour l’organisme, qui peut conduire dans certains cas à des effets retardés et des effets dits » cocktails » plus ou moins dommageables.
Peut-on espérer une amélioration du processus d’analyse et un outil collaboratif de recueil des données toxicologiques pour chaque individu […]
À ce jour, les analyses statistiques post-accidentelles sont restreintes à la perspective d’une vie humaine (70 ans se sont écoulés, depuis août 1945 soit 2 à 3 génération d’individu). La difficulté réside à déterminer une signature toxicologique ou radio-induites à des doses discrètes « et » « ou » à de discrètes exposition aux autres perturbateurs endocriniens.
La technologie pourrait bien changer la donne pour proposer une analyse plus minutieuse. Les serveurs de dernière génération sont en capacité de traiter de grandes quantités de faisceaux de données avec la prise en charge d’ajout et de changement de variables. Une puissance d’analyse capable de recueillir, de compléter, d’ajuster et de traiter en temps réel des mesures réalisées sur le terrain.
L’objectif principal étant de dissocier un faisceau de présomptions, des facteurs aggravants (comme les effets cocktails), des principales causes cancérigènes permettant de sonner l’alerte. Généralement pour réaliser une dissociation du niveau d’alerte, il est nécessaire d’établir un historique et une traçabilité détaillée des facteurs aggravants, à cette condition il est possible de lever le voile sur les dangers qui résident autour des expositions à faibles doses.
Au stade des fondations à ce jour, il faut espérer prochainement qu’une approche plus collaborative et moins aléatoire autour du recueil des données mesurées permettra de dissocier les facteurs aggravants sur des populations d’individus :
- la toxicologie alimentaire,
- le positionnement géographique (habitat, catastrophe environnementale, proximité industrielle, exposition au radon, etc.)
- les flux de migration post-accidentel (exemple : Fukushima),
- les flux migratoires,
- les causes, les situations et les antécédents radio-induits,
- les déficits immunitaires héréditaires induits (DIH),
- l’exposition épidémiologique (zone de contagion mononucléose, etc.),
- le tabagisme chronique,
- les examens médicaux (radiodiagnostics, radiothérapie, etc.),
- Tous les autres perturbateurs endocriniens…
Autant de données que de variables à croiser, à ajuster, à comparer pour mieux définir : « une cause aggravante isolée ou de plusieurs causes aggravantes agissants en concomitance ».
De nouveaux défis et plus d’opportunités s’imposent aux sciences, pour affiner les analyses préventives participant à l’identification probabiliste du risque de développer un cancer.
Christophe Navarro (Auteur)
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